Voltairderien

« De tout et de rien ; Surtout sûr de rien ! »

Je suis pro-vax mais ...

La vaccination est un outil formidable.

Mais, plusieurs dizaines d’années à mélanger, sans vergogne, la finance et le médical ont faussé notre appréciation.

« L'amour de l’argent est la racine de tous les maux ...» et on le constate inexorablement dans chaque domaine où la morale devrait être de mise : politique, social, religion, écologie.
Lorsque la finance ne pourrit pas complètement le fruit, elle entache durablement son image.

Le citoyen ne sait plus quel est l’objectif de la vaccination : santé publique, économie, stratégie politique ?

Un enjeu de santé publique doit rester éthique et public. Les brevets privés, apposés à des recherches financées par les deniers publics, sont une hérésie.
Prenons la ceinture de sécurité qui est citée, comme comparaison, à tout bout de champ : Libre de droits contrairement aux vaccins Covid ! La sécurité prime alors sur les bénéfices économiques et son utilisation fait consensus. On préfère, malheureusement, s’asseoir sur un indécent (mais confortable) gain que penser à ceux qui n’y auront pas accès. Cupidité !

L’utilisation de l’ARN messager synthétique est une avancée formidable, ma compréhension limitée suffit à mon enthousiasme.
Son efficacité, la pertinence de son algorithme, la rapidité de conception, son action ciblée et limitée : tous ces gains sont occultés, aux yeux du public, par l’indécence des laboratoires s’engraissant à coups d’évasion fiscale. On ne rassure pas, ainsi, ceux qui ont de la retenue ou des peurs sincères à ce sujet.

Les études, le suivi, la pharmacovigilance de ces vaccins sont propres, transparents, complets, mais jamais mis en avant. On préfère étaler des chiffres peu fiables, des anecdotes malsaines, des mensonges complotistes pour attaquer ou défendre tour à tour le sujet.

La confiance envers nos politiques a quasi disparu et ceux-ci persistent à user d’une communication défaillante : Des affirmations sans retenue, aucun mea-culpa et une langue de bois vermoulu. Cette confiance détruite se propage contagieusement à tout ce qu’ils touchent.

Lorsqu’ils déclarent « Ouf, l'hôpital a tenu ! », nous le voyons à l’agonie depuis bon nombre d’années, persécuté par ses “réformateurs”.
Lorsqu’ils remercient «nos soignants, sauveurs de la nation», nous constatons qu’ils sont devenus le paria, les responsables des vagues à venir.
Lorsqu’ils argumentent «La vaccination est un geste solidaire», nous rions de l’individualisme nourri abondamment par l’air de ce siècle.
Lorsqu’ils imposent le pass sanitaire, nous découvrons, dépités, l’absence de pédagogie.

Je suis PRO-VAX mais pour l’un, je suis un mouton, pour l’autre, je suis un inconscient.

Quelques liens :